Le directeur général adjoint à la publicité et à la diversification du groupe TF1, Régis Ravanas, était l’invité d’Europe 1 lundi soir.
Le bras de fer entre Canal + et TF1 se poursuit. Lundi soir, en réaction aux propos de Maxime Saada – directeur général de Canal + – au micro d’Europe 1, Régis Ravanas – directeur adjoint à la publicité et à la diversification de TF1 – a déclaré sur cette même antenne que « c’est une situation qui n’est bonne pour personne ». « Nous, ce que nous souhaitons, c’est qu’il y ait un juste équilibre. Nos sorts sont liés entre distributeur et diffuseur », a-t-il ajouté.
Régis Ravanas a aussi tenu à souligner que TF1 ne réclamait pas « plusieurs dizaines de millions d’euros à Canal + », contrairement aux chiffres évoqués récemment dans la presse. « C’est tout à fait faux », a-t-il insisté, sans pour autant révéler le montant demandé.
Les abonnés « pris en otage »
Le représentant de TF1 a estimé que les abonnés « sont pris en otage car ils n’ont pas la possibilité de se désabonner ». « On reçoit des messages de gens qui sont désespérés parce qu’ils ne peuvent plus voir le JT de Jean-Pierre Pernault, The Voice ou Les Enfoirés vendredi prochain. C’est scandaleux qu’une partie des Français ne puisse pas avoir accès à ces programmes. Évidemment que nous souhaitons trouver un accord avec le groupe Canal +. »
Canal + a décidé de couper le signal de « la Une » à ses abonnés depuis presque une semaine maintenant. La pression est d’autant plus forte sur TF1 qu’Orange serait également « prêt » à imiter la chaîne cryptée, pour reprendre les termes de son PDG Stéphane Richard dans les colonnes du Figaro ce mardi.
Simon Bolle