Agnès Buzyn accuse Cédric Villani d’imposer “un rapport de force”

La candidate LREM à la mairie de Paris déplore “un rapport de force” imposé par Cédric Villani.  

Entrée en scène remarquée pour la nouvelle candidate investie par LREM à la mairie de Paris. Agnès Buzyn, l’ancienne ministre de la Santé, s’est déjà entretenue au téléphone avec l’ex-marcheur Cédric Villani, qu’elle accuse d’imposer “un rapport de force” dans une interview au Parisien. 

L’ex-ministre de la Santé déplore : “Moi, je lui ai tendu la main. Mais il a posé des conditions strictes : ce n’est pas comme cela que je travaille. Je ne suis pas dans le rapport de force”, s’est-elle justifiée après leur entretien téléphonique, dans le cadre d’un éventuel rapprochement avant le 1er tour.

Mardi matin, Cédric Villani s’est réjoui sur France 2 d’avoir eu un “échange cordial” et “sur le fond’ avec la nouvelle candidate LREM. Toutefois, à la question d’un éventuel rapprochement avec la maire sortante, il explique : “je le dis depuis toujours, ma candidature continue en liberté, en indépendance, tout en étant ouverte à discussion avec les uns avec les autres”.

Interrogée de son côté sur un éventuel autre contact téléphonique “dans les jours qui viennent” avec Cédric Villani, l’ancienne ministre a répondu que cela “n’était pas prévu”.

Un rapprochement sous conditions

Lundi, dans un communiqué, l’équipe Villani avait posé ses conditions à un rapprochement avec Agnès Buzyn : l’obtention de “concessions majeures sur l’écologie, la démocratie, la métropole : un plan d’investissements de 5 milliards pour le climat, l’agrandissement de Paris” et “le tirage au sort” de certains élus parmi la population.

L’équipe du mathématicien avait également réclamé “l’ouverture à un accord de second tour avec les Verts pour réussir l’alternance avec Anne Hidalgo sur une base écologiste et progressiste”.

 

EPJT avec AFP