Paris, Rennes, Toulouse… les étudiants de plusieurs villes bloquent leurs universités pour manifester leur mécontentement face à la réforme des retraites. Au total, sept facultés ont ou sont bloquées depuis le début de la semaine.
Banderoles déployées, slogans scandés, barricades devant les portes des établissements, empilement de tables et chaises. Des étudiants bloquent, en signe de protestation de soutien au mouvement actuel contre la réforme des retraites. À l’Université Jean Jaurès de Toulouse, des matelas et de la nourriture sont mis à disposition des occupants.
Parmi les universités concernées par le blocus, Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Université Rennes 2, Faculté Segalen de Brest, UFR Sciences humaines et arts de l'université de Poitiers, Université Toulouse Jean Jaurès, Faculté de lettres et sciences Humaines de Nancy, Faculté de lettres et sciences humaines de Besançon, Université Paul-Valéry Montpellier. Des étudiants ont voté le blocage de l’Université de Nantes le 15 février prochain.
Paris 1 Panthéon-Sorbonne - blocage depuis le lundi 7 février
Suite à une assemblée générale organisée le lundi 07 février, les étudiants de Tolbiac, Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ont bloqué le campus le mardi 08 et le mercredi 09 février.
Université Rennes 2 - blocage depuis le lundi 6 février
A Rennes 2, chaises et tables ont bloqué l'entrée de la faculté. Les cours ont été suspendus. L’initiative a été décidée à l’issue du discours du député Louis Boyard, présent à l'université lundi dernier.
Faculté Segalen à Brest - blocage depuis le mardi 7 février
Mardi 7 février, un collectif d’étudiants bloque l’Université de Bretagne occidentale. Il souhaite poursuivre jusqu'au samedi 11 février.
Université de Poitiers - blocage depuis le mardi 7 février
Un blocus de l'UFR Sciences humaines et arts de l'université de Poitiers a été initié par l'inter-organisation jeunes de Poitiers à l'Hôtel Fumé, près du centre-ville.
Toulouse 2 Jean Jaurès - blocage depuis le mardi 7 février
Tous les UFR de l’université ont été concernés par le blocage. Les cours ont été annulés. Une nouvelle assemblée générale est prévue jeudi pour décider de la suite de la mobilisation.
Faculté de lettres et sciences Humaines de Nancy - blocage depuis le mardi 7 février
La faculté de Lettres de Nancy a été bloquée par les étudiants contestataires de la controversée réforme des retraites. Ce mardi 7 février et durant toute la matinée, les étudiants ont bloqué l'établissement et ont entraîné l’annulation des cours, jusqu’à ce que la présidence de l'université lève le blocage. L’UNEF et la FSE sont à l’origine de l’appel à cette mobilisation. L’UNEF, « revendique une retraite à 60 ans avec 37,5 annuités, la prise en compte [des] années d'études dans le calcul de l'âge de la retraite [...] pour refuser la précarité à vie ».