Démissions en cascade à Downing Street

Jeudi 3 février, le directeur de cabinet de Boris Johnson, son directeur de la communication et sa conseillère politique ont démissionné. Les noms de ces collaborateurs avaient été cités dans le cadre de l’enquête sur les fêtes, en plein confinement, de Downing Street.

Boris Johnson fait face à une vague de démission dans la lignée de l’affaire du Partygate. Photo : Daniel LEAL / AFP.

Dan Rosenfield, directeur de cabinet, Martin Reynolds, directeur de la communication et Munira Mirza, conseillère politique, ont quittés Boris Johnson jeudi 3 février, en plein Partygate.

Lundi 31 janvier, un rapport accablant a souligné des « erreurs de leadership » de la part du Premier ministre dans le cadre des fêtes de Downing Street, intervenues en plein confinement.

Face aux critiques Boris Johnson s’est excusé et a remercié Martin Reynolds et Dan Rosenfield pour leur travail pour leur travail sur la pandémie. Les, désormais, anciens directeurs de cabinet et de la communication resteront toutefois en place jusqu’à la désignation de successeurs. Martin Reynolds avait envoyé par les invitations à un pot en mai 2020, en plein premier confinement.

Accusation trompeuse

Munira Mirza, ancienne conseillère politique du Premier ministre a accusé ce dernier d’avoir lancé une accusation trompeuse a l’encontre de Keir Starmer, chef de l’opposition. Suite à la publication du rapport d’enquête des fêtes à Downing Street, Boris Johnson a accusé le chef du parti travailliste d’avoir permis à Jimmy Savile, accusé de pédophilie, d’échapper à la justice.

Keir Starmer se défend et accuse à son tour le Premier ministre d’utiliser des théories du complot d’extrême droite dans un but partisan. Une vision des événements que partage l’ancienne conseillère politique de Boris Johnson.