Disparus d’Orvault : la voiture du fils retrouvée à Saint-Nazaire

La famille a disparu depuis le 17 février. Source : police.

Aucun corps n’a été retrouvé dans la voiture, a précise le procureur.

La voiture de Sébastien Orvault, fils de la famille Troadec, a été retrouvé ce jeudi à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), a indiqué le procureur de la République de Nantes. La famille a disparue depuis le 17 février d’Orvault (Loire-Atlantique). La veille, un pantalon contenant la carte Vitale de Charlotte Troadec a été retrouvé par une joggeuse, à Dirinon, près de Brest (Finistère). La voiture était garée parmi d’autres véhicules sur le parking d’une église, près de la zone portuaire de Saint-Nazaire, indique l’AFP. Le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès, a précisé qu’aucun corps n’avait été retrouvé.

L’affaire des « disparus d’Orvault » a débuté le jeudi 23 février, avec l’arrivée de la police au domicile. Des traces de sang du père, de la mère et du fils sont retrouvées à l’étage de leur maison, dans l’escalier et au rez de chaussée, et notamment sur le téléphone portable du fils. Seules des traces du sang de la fille Charlotte ne sont pas retrouvées. Une information judiciaire a été ouverte lundi pour homicides volontaires, enlèvements et séquestrations.

Le mystère reste entier. Le procureur de la République, Pierre Sennès, a déclaré à la presse lundi que « si le contexte de violences graves ayant présidé à la disparition de la famille Troadec semble désormais établi, en revanche les circonstances entourant la commission des faits demeurent indéterminées et ne permettent pas de savoir si nous avons à faire à un drame familial ou à l’intervention d’une ou plusieurs personnes étrangères à la famille ».

En attendant une nouvelle déclaration du procureur suite à la découverte de la voiture de Sébastien Troadec, le mystère reste entier sur la disparition des quatre membre de la famille Orvault, dont les portables n’ont plus été activés depuis le 17 février. Lundi, le parquet de Nantes affirmait dans un communiqué qu’il était « prématuré de désigner nominativement des personnes qui pourraient être considérées comme suspectes ».