Vendredi 29 mars, le nageur japonais Hirosama Fujimori a été suspendu temporairement suite à un contrôle antidopage positif.
La Fédération nipponne a annoncé vendredi 29 mars que Hiromasa Fujimori, nageur japonais, a été temporairement suspendu après un contrôle antidopage positif. Il s’agit d’un stimulant interdit, l’éphédrine, qui a été détecté chez Fujimori.
Le médaillé dans la tourmente
Le nageur de 27 ans aurait utilisé ce stimulant lors des championnats du monde en petit bassin en décembre en Chine, où il avait récolté deux médailles de bronze en 100 m et 200 m 4 nages.
Médaillé d’argent aux Jeux d’Asie et classé 4e du 200 mètres 4 nages des JO-2016 remporté par Michael Phelps, Fujimori ne pourra pas disputer les championnats du Japon le mois prochain, qualificatifs pour les Mondiaux cet été en Corée du Sud.
Selon l’AFP l’échantillon B ayant confirmé la présence d’éphédrine, une audience à la Fédération internationale de natation (Fina) devra maintenant déterminer la durée de sa suspension.
« Je n’ai pas pris volontairement les substances interdites détectées dans mon échantillon d’urine », s’est défendu Fujimori dans un communiqué diffusé par la Fédération japonaise. « Honnêtement, je suis choqué par les résultats des tests. Je ne prends ni médicaments ni compléments », a-t-il assuré.
Fujimori n’est pas un cas isolé
À un an des JO-2020 à Tokyo, c’est le deuxième nageur nippon de premier rang à échouer à un test antidopage après le contrôle positif en mars 2018 de Junya Koga, champion du monde sur 100 m dos en 2009.
Suspendu 4 ans après la détection de substances interdites favorisant le développement de la masse musculaire, Koga a fait appel de cette décision auprès du Tribunal arbitral du sport en novembre.
Margot Douétil