La pandémie a fait bondir les jeux en ligne de 40% par rapport à l’année précédente. Mais La Française des jeux, privatisée en 2019, a enregistré une année 2020 en berne en raison de la fermeture des bars.

Les restrictions liées à la pandémie de Covid-19 ont fait plonger les ventes de loterie et de paris sportifs, mais les jeux en ligne ont progressé. Pendant la première moitié de l’année, l’annulation ou le report des compétitions sportives et la fermeture des bars ont fait perdre à la Française des Jeux près de 200 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Au total, les mises des joueurs dans les points de vente PMU ont baissé de 10%, et celles effectuées en ligne ont bondi de près de 40%, pour atteindre plus de 1,5 milliard d’euros, soit environ 10% du total des sommes jouées dans l’Hexagone.

« Bonne reprise au second semestre »

Dans un communiqué, Stéphane Pallez, le PDG de la FDJ, revient sur une année « inédite et contrastée ». L’opérateur de jeux, héritier de la loterie nationale créée en 1933, fait état d’une « bonne reprise au second semestre », qui a permis de « limiter les dégâts » après le premier confinement.

Bien qu’impactées aussi par la fermeture des points de ventes, les « mises numérisées » – qui regroupent les mises en ligne et les mises dématérialisées en point de vente- ont progressé et représentent désormais près du quart des mises totales. Le groupe voulait atteindre les 20% en 2020, l’objectif a été largement atteint.

La Française des jeux enregistre finalement 214 millions d’euros de bénéfices net pour l’année 2020.

AFP