L’ancien porte-parole du Premier ministre, Nir Hefetz, a accepté de collaborer avec les enquêteurs.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a essuyé un nouveau coup dur, un proche ayant accepté de témoigner contre lui dans l’une des enquêtes de corruption présumée le concernant.
Nir Hefetz, l’ancien porte-parole des Netanyahu, a accepté de collaborer avec les enquêteurs. Une révélation qui intervient quelques heures avant la rencontre prévue à Washington entre le Premier ministre israélien et le président américain Donald Trump.
M. Netanyahu sera accueilli à la Maison Blanche par le président américain qui a, depuis sa prise de fonctions, adopté une politique de soutien sans faille à Israël et son gouvernement. La rencontre a lieu alors que le Premier ministre est confronté à un début de crise gouvernementale.
La police israélienne avait recommandé l’inculpation de Benjamin Netanyahu il y a un mois pour corruption, fraude et abus de confiance dans deux affaires après deux ans d’enquête. Le Premier ministre, lui, n’a cessé de proclamer son innocence en répétant sans cesse : « Il ne se passera rien parce qu’il ne s’est rien passé. »
La première affaire qui lui est reprochée est d’avoir reçu des cadeaux de la part de riches personnalités comme James Packer, un milliardaire australien, ou Arnon Milchan, producteur israélien à Hollywood. La valeur totale de ces cadeaux a été chiffrée par les médias à des dizaines de milliers de dollars.
La police a également estimé qu’il y avait corruption à propos d’un accord secret que Benjamin Netanyahu aurait tenté de passer avec le propriétaire du Yediot Aharonot, le plus grand quotidien israélien payant, pour une couverture favorable de leur part. Les médias locaux ont également fait allusion à un deuxième dossier qui pourrait porter sur des accusations plus graves de corruption, mais sans donner de détail.