Le Royaume-Uni évite la récession auquel elle était destinée, selon des annonces de l’ONS vendredi. L’inflation reste l’une des plus élevées en Europe, aux alentours de 10%.

Le Royaume-Uni a enregistré une croissance nulle au quatrième trimestre après une contraction de 0,3% au troisième, lui permettant d’éviter la récession technique qu’elle craignait, a annoncé vendredi l’Office national des statistiques (ONS). Pour le seul mois de décembre, le produit intérieur brut (PIB) a cependant reculé fortement de 0,5%, après une croissance de 0,1% en novembre, souligne le même office national, dans son rapport mensuel.

Néanmoins, l’heure n’est pas au réjouissance pour autant. La Banque d’Angleterre (BoE) a besoin d’être d’avantage rassuré sur la durabilité de cette baisse avant d’arrêter les hausses de taux d’intérêt, a affirmé le gouverneur de la banque centrale britannique, Andrew Bailey, jeudi 9 février.

Malgré tout, la monarchie a évité le pire. La semaine dernière, le Fond monétaire international avait annoncé que le pays devait être cette année la seule économie majeure à subir une récession, avec une contraction de 0,6% de son économie. Même la Russie en guerre et sous sanctions était attendue en croissance.