La première nation a avoir lancé sa campagne de vaccination en Occident pourrait prochainement réduire les lourdes restrictions imputées, de nouveau au pays, depuis le 4 janvier 2021.
Le Royaume-Uni semble en passe de réussir son pari ambitieux de vacciner contre le coronavirus environ 15 millions de personnes vulnérables d’ici à mi-février, ce vendredi 12 février 2021. L’espoir d’atteindre une porte de sortie au confinement strict en place depuis des semaines.
C’est un tour de force pour le Premier ministre conservateur Boris Johnson, jusqu’ici crédité d’une gestion chaotique de la pandémie. Au Royaume-Uni, pays le plus endeuillé d’Europe, le Covid a contaminé presque quatre millions de personnes et tué plus de 115 000 d’entre elles.
Ce pays de 66 millions d’habitants est le premier pays d’Occident à avoir lancé une campagne de vaccination début décembre. Une cause nationale pour sortir de la crise sanitaire, face à un nouveau variant beaucoup plus contagieux apparu en Angleterre.
Au total, plus de 13,5 millions de personnes figurant dans les quatre premiers groupes prioritaires (les plus de 70 ans, les soignants, les employés de maisons de retraite et leurs résidents) ont déjà reçu une première dose du vaccin, selon des chiffres officiels arrêtés à mercredi 10 février 2020.
🇬🇧Aujourd’hui, nous pouvons annoncer que le gouvernement a accepté la recommandation … d’approuver la distribution du vaccin #PfizerBioNTech à travers le Royaume-Uni » (déclaration Boris #Johnson).#Pfizer #Pfizervaccine #Vaccin #Covid19UKpic.twitter.com/elWERuPQKt
— NIOUZESFR 🌐 (@NiouzesFr) December 2, 2020
Le gouvernement de Boris Johnson espère pouvoir commencer à lever très progressivement le confinement imposé début janvier à partir du mois de mars. Les écoles, les magasins non essentiels, les pubs et les restaurants seront prioritaires dans la réouverture espérée prochainement.
Mis sous pression par certains députés de sa majorité conservatrice pour desserrer fortement la vis, le premier ministre doit présenter une feuille de route de sortie de crise dans la semaine du 22 février.
Nejma Bentrad / EPJT avec l’AFP