Le lundi 5 mars, Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education a annoncé qu’il souhaite faire passer une loi très prochainement pour interdire les téléphones portable dans les collèges.

Plus de Facebook, ni Instagram, les collégiens devront trouver autre chose pour s’occuper à l’école. Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education  l’a annoncé pour septembre prochain, il n’y aura plus de téléphones portables dans les collèges.  Le ministre de l’éducation souhaite faire avancer les choses et annonce que « cette mesure fera l’objet d’un texte législatif dans les prochaines semaines« . Contrairement à ce qu’il avait annoncé, le téléphone portable sera interdit en classe et « dans l’enceinte de l’établissement » également.

Cette mesure sera mise en place afin d’améliorer la concentration de l’élève en cours et afin d’éviter tout harcèlement ou problème de droit à l’image dans l’enceinte de l’établissement scolaire. Pourtant, au sein de la communauté scolaire, les avis divergent.

Les téléphones déjà interdit à l’école

Certains collégiens utilisent leur téléphone tous les jours. Pour ceux-là, raccrocher semble difficile. Pour les professeurs, la question de l’interdiction du téléphone portable se pose vraiment. C’est le cas de Nelly Vauzel, professeure d’allemand au collège Sainte-Marie à Blois. Dans le cadre de ses cours, l’utilisation de dictionnaire en ligne ou encore le visionnage de vidéo peut servir à l’apprentissage. « Lorsqu’il n’y a pas d’ordinateur, c’est utile », explique Nelly Vauzel.

Cette mesure s’ajoute à l’interdiction déjà notée dans les règlements intérieurs des établissements et dans le code de l’éducation. « Dans les écoles maternelles, les écoles élémentaires et les collèges, l’utilisation durant toute activité d’enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur, par un élève, d’un téléphone mobile est interdite », article L. 511-5.

Les collèges devraient pouvoir eux même choisir les modalités d’interdiction du téléphone portable. Sévère ou non. Ils pourront en tout cas aller jusqu’à interdire aux élèves l’accès à l’établissement si ils sont en possession d’un téléphone portable.

 

Aude Sioul-Tidas

Publié le 5 mars 2018