Malgré la fermeture des librairies pendant plusieurs semaines lors des confinements du printemps puis de novembre dernier, les ventes de bande-dessinées ont augmenté en 2020.

La confinement aura au moins révélé une chose : l’appétit des Français pour la lecture et plus particulièrement pour celle de la bande-dessinée. D’après l’étude de l’Institut GFK publiée le 28 janvier 2021, le chiffre d’affaire du secteur, en augmentation par rapport à 2019, a atteint près de 591 millions d’euros en ce début d’année. Une embellie qui étonne alors que les librairies ont été frappées de plein fouet par la crise sanitaire.

Les dessinateurs connus s’en sortent mieux

Si les Français ont été au rendez-vous au moment de la réouverture des librairies, cela aura surtout profité aux auteurs de bande-dessinées les plus reconnus. « Leur poids a été renforcé tout au long de l’année », estime l’Institut GFK. L’album de Lucky Luke, « Un cow-boy dans le coton », « L’Arabe du futur 5 » de Riad Sattouf ou encore le 27e tome des aventures de Black et Mortimer, « Le Cri du Moloch », comptent ainsi parmi les meilleurs ventes réalisées de l’année 2020.

La crise sanitaire aura tout de même perturbé le calendrier des nouveautés, avec un nombre de sorties en baisse de 12% d’après l’AFP. Les annulations ou reports de publication mettent notamment en difficultés les auteurs moins connus.

Ils pourront tout de même compter sur le Festival international de la BD d’Angoulême pour relancer leurs ventes. Le festival a été reporté à juin pour qu’il puisse se tenir en extérieur si la crise sanitaire se prolonge.