Barclays : le PDG Jes Staley visé par une enquête pour sa relation avec Jeffrey Epstein

La banque Barclays secoué par une enquête contre son PDG Jes Staley

Jes Staley, PDG de Barclays, visé par une enquête des deux principaux régulateurs financiers britanniques pour ses liens avec Jeffrey Epstein, a annoncé la banque ce jeudi.

Le patron de Barclays, Jes Staley, est visé par une enquête des régulateurs financiers britanniques sur ses liens d’affaires avec le financier Jeffrey Epstein. Ce qui n’a pas empêché Barclays, de lui renouveler sa confiance.

Cette annonce met sous pression le directeur général de l’un des plus grands groupes financiers au monde malgré ses bonnes performances. Ces dernières années, l’Américain de 63 ans a remis la banque sur de bons rails.

Une relation d’affaire développé dans les années 2000

Selon un communiqué de Barclays, une enquête des principaux régulateurs financiers britanniques a été lancée sur la manière dont le PDG a, auprès de son groupe, évoqué ses liens d’affaires passés avec le financier accusé de trafic de mineurs, qui s’est depuis suicidé en prison.

Jes Staley a développé cette relation d’affaires dans les années 2000 lors de son passage à la banque privée de JPMorgan qui comptait parmi ses clients Jeffrey Epstein.

La banque précise que son patron a confirmé ne plus avoir de contact avec Jeffrey Epstein depuis sa prise de fonction à la banque britannique en décembre 2015.

Jes Staley a présenté ses excuses

Jes Stanley a présenté ses excuses à propos d’une relation qui s’est poursuivie, selon lui, jusqu’à l’été ou l’automne 2015, alors que Jeffrey Epstein avait été condamné en 2008 pour avoir conduit des jeunes filles à se prostituer en Floride.

“Évidemment je pensais bien le connaître et ce n’était pas le cas. Il est certain qu’avec ce que nous savons maintenant je regrette profondément avoir eu des liens avec Jeffrey”, a-t-il dit.

Le groupe, qui coopère avec les régulateurs, maintient sa “pleine confiance” en son PDG et soutient sa réélection lors de la prochaine assemblée générale des actionnaires le 7 mai.

Jes Staley a déjà été contraint de payer une amende en 2018 pour avoir tenté d’identifier un lanceur d’alerte au sein de la banque.

EPJT avec AFP