Elon Musk « confiant » sur un premier vol orbital pour sa fusée géante Starship dès cette année

Le patron de SpaceX, Elon Musk, s’est montré optimiste vendredi 11 février depuis la base spatiale de son entreprise dans le sud du Texas sur un prochain vol de sa fusée Starship censée atteindre cette année l’espace pour la première fois. 

Depuis sa base spatiale, nommée Starbase, située à Boca Chica Village dans l’extrême sud du Texas, Elon Musk s’est dit très confiant. « Nous irons en orbite cette année« . C’est dans cet endroit que la fusée de 120 mètres de hauteur, 9 mètres de diamètre et capable d’emporter quelque 100 tonnes en orbite est développée.

Très attendu depuis que le véhicule a été sélectionné par la Nasa pour être celui qui conduira les prochains astronautes sur la Lune, la prise de parole du milliardaire n’a révélé aucune surprise. Seule vraie nouveauté : il a confirmé que SpaceX construisait une tour de lancement pour Starship à Cap Canaveral, en Floride, d’où sont déjà lancées les fusées Falcon de SpaceX.

Elon Musk avait promis un premier test orbital pour janvier ou février 2022. Mais l’échéance a été dépassée. L’entreprise attend le feu vert de l’autorité américaine de l’aviation (FAA) qui doit d’abord étudier les conséquences environnementales des opérations. Une décision doit être rendue fin février. « Je suis optimiste sur le fait que nous allons avoir cette autorisation », a déclaré Elon Musk. 

« Dans le pire des cas, nous serons retardés de six à huit mois pour construire la tour de lancement à Cap (Canaveral), et décoller de là », a assuré le patron, coutumier des annonces de calendrier très optimistes. « Je suis très confiant sur le fait que nous irons en orbite cette année », a-t-il martelé.

Sur la Lune au plus tôt en 2025

La Nasa a misé sur le milliardaire pour son prochain voyage sur la Lune en choisissant Starship comme l’alunisseur qui amènera les astronautes sur le satellite de la Terre. La grande force d’Elon Musk est que la totalité de la fusée, le vaisseau et son propulseur Super Heavy, seront réutilisables après chaque utilisation réduisant les coûts de lancement à seulement quelques millions de dollars comparés aux dizaines nécessaires pour Falcon 9.

Un impératif pour le patron de Tesla et SpaceX si les humains veulent devenir une espèce interplanétaire puisqu’il ambitionne de créer une ville autonome sur Mars. Mais cela représente aussi une innovation majeure dans le domaine spatiale qui a convaincu la Nasa pour son prochain vol lunaire habité qui ne devrait toutefois pas avoir lieu avant 2025 au plus tôt.