Alors que plusieurs scénarios sont évoqués pour lutter contre la propagation du virus notamment l’instauration d’un « confinement très serré ». L’hypothèse de fermer les écoles est au cœur des questionnements.

La Haute Autorité de Santé recommande la fermeture des écoles en dernier recours. Mais face à l’augmentation rapide du nombre de cas, la question de leur fermeture se pose de façon aiguë alors qu’un reconfinement est envisagé. Parents et enseignants sont suspendus à la décision du gouvernement.

Creusement des inégalités, détresse psychologique

Pourtant, leur fermeture s’accompagne d’un lot de conséquences : décrochages, retards dans les apprentissages, détresse psychologique chez les étudiants et les adolescents et renforcements des inégalités.

Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement a mentionné hier sur France Inter la possibilité « de rallonger les vacances d’un côté ou de l’autre« . Les vacances de février doivent débuter le 6 février pour la zone A et finirent le 8 mars pour la B. Il est envisagé de les rassembler et de les allonger d’une ou deux semaines. Cette possibilité signifierait selon Le Figaro la fermeture des écoles « même si le gouvernement se refuse à prononcer le mot ».

Le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer n’est pas convaincu. Selon lui il reste à « démontrer que les vacances scolaires sont moins contaminantes que la période scolaire« a-t-il affirmé hier sur France 2. « Je constate qu’au retour des vacances de la Toussaint comme aux vacances de Noël vous avez une courbe épidémique qui monte dans les dix jours qui suit« .

« Depuis le mois de juillet pourtant, le ministère a un plan de continuité pédagogique dans les cartons » a déclaré Jean-Rémi Girard, président du SNALC (syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur) au Figaro.