Les deux Corées se sont mises d’accord pour organiser fin avril 2018 un sommet intercoréen, le premier depuis 2007.

Les tensions entre les deux Corées seront peut-être bientôt du passé. Depuis les Jeux olympiques de Pyeongchang, on peut observer un remarquable rapprochement entre les deux pays.

Ce lundi 5 mars, des diplomates sud-coréens se sont rendus dans la capitale nord-coréenne. Ce sont les plus hauts responsables du Sud a avoir franchi la Zone démilitarisée (DMZ) en plus de dix ans.

« Après avoir entendu l’émissaire spécial évoquer les intentions du président Moon Jae-In au sujet du sommet, il a eu un échange de vues et a donné son approbation », a indiqué l’agence officielle nord-coréenne KCNA.

Aux termes des discussions, qui ont duré plus de quatre heures, Kim Jong-Un et les émissaires sud-coréens se sont mis d’accord sur la tenue d’un sommet intercoréen au mois d’avril dans le village de Panmunjom -situé à la frontière des deux pays- et sur l’ouverture d’une ligne de communication d’urgence.

Pyongyang a par ailleurs promis de suspendre ses essais nucléaires et de missiles pendant le dialogue intercoréen.

La rencontre de ce mardi avait été fixée par Kim Yo Jong, la sœur de Kim Jong-Un, lors de son séjour en Corée du Sud pour les Jeux olympiques. Une visite importante puisqu’il s’agissait de la première venue d’une membre de la dynastie régnante de Pyongyang depuis la fin de la guerre de Corée en 1953.

KCNA a annoncé que Kim Jong-Un avait « accueilli chaleureusement » les Sud-Coréens, qui lui ont remis une lettre du président Sud-Coréen Moon Jae-in. Si ce dernier est absent de la délégation, les émissaires ont fait savoir que les deux leaders échangeront au téléphone avant le sommet.

Selon KNCA, « Kim Jong-Un a eu des entretiens à cœur ouvert avec la délégation du Sud sur les problèmes liés à l’amélioration effective des relations Nord-Sud et au maintien de la paix et de la stabilité sur la péninsule coréenne ».