La police centrafricaine renoue avec la tradition de repas de corps… et sa fanfare

Au centre le directeur général de la Police B. Zokoué, entouré des officiels, le 25 Janvier 2020, à Bangui. Photo : Dieu-exaucé

La direction générale de la police centrafricaine a organisé le samedi 25 janvier 2020 à l’école nationale de police située au pk 10 à la sortie Nord de Bangui, une cérémonie de repas de corps. Le directeur général de la police a annoncé à cette occasion l’intégration des 200 élèves-fanfares au terme de leur grève.

Par Dieu-Exaucé Michel Ouanekpone

 

Officiers généraux, officiers supérieurs, subalternes ainsi que sous-officiers et gardiens de la paix ont participé, le samedi 25 janvier 2020 au repas de corps de la police centrafricaine. L’objectif de cette activité : se réunir autour d’un repas, symbole de fraternité, d’union, d’attachement et de cohésion. Ont également été invité, nombre de personnalités officielles : le général Wanzet Linguissara, ministre de l’intérieur chargé de la sécurité publique et de l’administration du territoire, Marie Noëlle Koyara, ministre de la défense nationale et de la reconstruction de l’armée, des hauts responsables de l’ambassade de France à Bangui, ceux de la Mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilité en Centrafrique (MINUSCA) et de quelques diplomates accrédités près la République centrafricaine.

« C’est une tradition pour qu’à chaque nouvel an, les éléments de la police puissent se retrouver autour d’une table afin de partager un repas fraternel et échanger sur des sujets touchant au bon fonctionnement de leur noble métier », a fait savoir le commissaire principal de police Bienvenu Zokoué, directeur général de la police nationale.

Il a par ailleurs souligné qu’avec la bonne volonté des autorités actuelles, plus de 200 élèves fanfares policiers viennent d’être intégrés dans la fonction publique en attendant la prochaine intégration des auxiliaires de la police.

Une cérémonie traditionnelle

« Avec cette volonté des autorités de la place à pouvoir prêter mains fortes à la police nationale, nous devons donner le meilleur de nous-même pour bien assurer nos missions régaliennes, car la population ne cesse de réclamer ses forces de défense et de sécurité », a-t-il déclaré.
Rappelons qu’avec les soubresauts qu’a connu le pays, depuis presque une décennie, la police nationale a rompu avec le repas de corps ; cette année elle vient donc de renouer avec cette traditionnelle cérémonie.

Créée en mai 1963, la police Centrafricaine a pour missions de protéger les personnes et leurs biens, de maintenir l’ordre et la tranquillité publique. En ce début d’année 2020, le directeur général de la police a annoncé à cette occasion l’intégration des 200 élèves-fanfares, qui faisaient grève depuis fin novembre. Histoire d’agrémenter les manifestations à venir !