Patrick Balkany libéré de prison pour des raisons de santé

Patrick Balkany sortant de la prison de la Santé ce mercredi 12 février. Photo : capture BFMTV

La cour d’appel de Paris a ordonné, mercredi après-midi, la mise en liberté de Patrick Balkany, incarcéré depuis le 13 septembre. Âgé de 71 ans, une expertise médicale aurait constaté une dégradation de son état de santé.

Le maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) Patrick Balkany, a été mis en liberté mercredi soir peu avant 18 heures. La cour a constaté, après une alarmante expertise médicale datant du 5 février, que l’état de santé de “Patrick Balkany est difficilement compatible avec la détention”. Incarcéré le 13 septembre après ses condamnations pour fraude fiscale puis pour blanchiment aggravé, la cour lui impose un contrôle judiciaire léger et sans caution pour ces deux dossiers.

C’est évidemment ce que j’espérais, c’est ce qui est justifié”, a réagi l’avocat du maire Romain Dieudonné. “La cour n’a pas fait de cadeau à Balkany, c’est juste que la situation médicale indiquait que ce n’était plus possible”, a-t-il insisté. L’avocat avait saisi la cour d’appel de deux recours : une demande de mise en liberté dans le volet blanchiment et une demande de suppression de la caution de 500 000 euros imposée dans le cadre de son contrôle judiciaire, dans le volet fraude fiscale.

« J’ai vraiment besoin de me remettre »

Le maire levalloisien a lui aussi réagi : “Je suis très fatigué, anémié et je n’arrive pas à marcher. J’ai vraiment besoin de me remettre”, a-t-il déclaré sur Cnews. “Ça a été dur en prison et presque encore plus dur à l’hôpital. J’ai passé cinq semaines sans un bol d’air, sans une fenêtre ouverte et sans sortir du tout”, explique-t-il. 

À l’audience, l’avocat avait demandé la “libération immédiate” de son client. “À quelles conditions ? Celles que vous voulez. Patrick Balkany n’a qu’une envie, être auprès de sa famille, se soigner et se reposer dans sa résidence du moulin de Cossy (à Giverny, Eure)”.

La cour a donc remis en liberté M. Balkany sous contrôle judiciaire, aux conditions suivantes : fixer sa résidence au moulin de Cossy, interdiction de sortir du territoire national et obligation de se présenter deux fois par mois à la gendarmerie.

EPJT avec AFP