L’Agence spatiale européenne (ESA) a annoncé avoir choisi 11 expérimentations scientifiques et microsatellites développés par des universités et des start-up pour les embarquer gratuitement à bord du premier vol Ariane 6, prévu à la fin de l’année.
Le premier vol d’Ariane 6 sera un vol test, dit de qualification. Le départ est officiellement prévu au second semestre depuis le centre spatial guyanais (CSG) à Kourou. L’Agence spatiale européenne (ESA) a annoncé ce vendredi 11 février, avoir choisi les 11 expérimentations scientifiques et microsatellites développés par des universités et des start-up pour les embarquer gratuitement à bord.
La fusée pourra emporter jusqu’à 11,5 tonnes à des milliers de kilomètres, mais pour son vol test, elle devait voyager à vide jusqu’à l’orbite basse, à quelques centaines de kilomètres d’altitude. L’ESA avait donc lancé à l’automne un appel à intérêts pour permettre à des satellites développés par des petits acteurs de prendre place gratuitement à bord.
Des satellites français à bord
L’agence a ainsi sélectionné en collaboration avec Arianegroup et Arianespace, sociétés chargées de la construction et de la commercialisation d’Ariane 6, quatre expérimentations scientifiques, d’une balise de radiofréquence grecque de 150 grammes à une charge française de 12 kilos destinées à tester une théorie sur le rayonnement électromagnétique. La fusée emportera également sept petits satellites, allant de 1,3 kilo à 26 kilos développés par des universités portugaise, espagnole ou allemande, des start-up slovaque ou française.
Avant le tir de qualification, une étape importante est prévue à partir d’avril avec les essais combinés à Kourou où seront testés la fusée et le nouveau pas de tir construits pour elle. La date effective de lancement dépendra en grande partie du déroulement de ces essais.