Le Royaume-Uni a réussi à se hisser au premier rang sur le front de la vaccination contre la Covid-19. Le pays accueillera la fabrication du vaccin américain Novamax.

Le Royaume-Uni s’est montré suffisamment « agile et coopératif » pour attirer les fabricants de vaccin, a estimé, vendredi 29 janvier, l’ancienne responsable de la « taskforce » vaccins britannique Kate Bingham, sur BBC Radio 4.
« Quand nous avons monté la +taskforce+ vaccins en mai, nous étions clairement un petit acteur, un petit pays par rapport aux États-Unis, à l’Union européenne ou au Japon« , a-t-elle déclaré avant d’ajouter : « On était désavantagés en termes de taille de puissance d’achat, donc pour résoudre ça, il fallait être aussi agiles, coopératifs que possible« .

La fabrication du vaccin Novamax

Le gouvernement est intervenu pour favoriser la production à grande échelle et 400 000 volontaires se sont enregistrés auprès du système public de santé, le NHS, pour participer à des essais cliniques, c’est ce qui a permis, selon elle, de convaincre Novavax de faire ses essais au Royaume-Uni.
Le vaccin américain Novavax a fait l’objet d’essais cliniques au Royaume-Uni et y sera fabriqué. Il a démontré une efficacité de 89,3 % selon le laboratoire.
Outre AstraZeneca et Novavax qui disposent de sites de production au Royaume-Uni, la biotech franco-autrichienne Valneva a lancé jeudi la fabrication à grande échelle en Ecosse de son propre vaccin.

7,5 millions de Britanniques vaccinés

Durement touché par la pandémie en Europe avec plus de 100 000 morts, le Royaume-Uni est le premier pays occidental à avoir commencé sa campagne. Pour le moment près de 7,5 millions de personnes ont été vaccinés sur le territoire qui vise les 15 millions de personnes d’ici à la mi-février.
Le pays utilise les vaccins Pfizer/BioNTech et Astrazeneca, qui seront rejoints au printemps par le vaccin Moderna.