Pour la première fois de son histoire, la France organisera la Coupe du monde féminine de football du 7 juin au 7 juillet prochain. Une compétition qui revêt des enjeux sportifs mais également médiatiques.
La sélectionneure française Corinne Diacre a dévoilé vendredi en début de matinée la liste des 23 joueuses qui participeront à la Coupe du monde de football féminin 2019. Pour les Bleues, l’objectif sportif a d’ores et déjà été fixé par Noël Le Graët, président de la Fédération Française de Football (FFF) : une place en finale, qui se déroulera à Lyon le 7 juillet.
Éliminées en quart de finale lors de l’édition précédente, les Bleues tenteront donc d’imiter leurs homologues masculins, sacrés champions du monde en Russie, en 2018. Elles auront fort à faire pour atteindre cet objectif face à des nations comme l’Allemagne ou les États-Unis, sacrées championnes du monde en 2015.
Une visibilité sans précédent pour le football féminin
Jamais une équipe nationale féminine, emmenée par Amandine Henry et Wendie Renard, n’aura bénéficié d’une telle couverture médiatique en France.
Détentrice des droits TV en ce qui concerne la D1 féminine, Canal+ a déjà annoncé que la chaîne cryptée retransmettra l’intégralité des rencontres de la Coupe du monde, soit près de 52 matchs au total.
De son côté, le groupe TF1 n’est pas en reste et prévoit également un important dispositif pour la compétition. Tous les matchs des Bleues seront diffusés en intégralité et en direct sur la première chaîne européenne. Au total, ce sont 25 matchs de la compétition qui seront diffusés sur TF1 et TMC.
Les joueuses françaises bénéficieront d’une exposition médiatique sans précédent lors de cette Coupe du monde organisée à domicile. Elles disputeront leurs trois premiers matchs de poule à Paris, Nice et Rennes. À moins de deux mois du début de la compétition, plus de la moitié des billets ont déjà été vendus.
Thibault Bruck